Drag
Les « DRAG » du dimanche : nostalgie d’un passé révolu, rituel d’un groupe social ?
Le « Drag » est une simulation de chasse à courre : tous les dimanches, durant la saison hivernale, entre 20 et 50 cavaliers suivent une meute de chiens lancés sur la trace marquée par deux piqueurs.
Le parcours est pré établi à travers les champs et les bois de deux ou trois village. Les piqueurs ouvrent le parcours en traînant derrière eux une boule de foin imprégnée d’urine de lièvre qui marquera la trace pour les chiens.
Le drag dure environ deux heures au cours desquel les cavaliers franchissent des obstacles naturels ou fabriqués. Ils sont suivis par les non cavaliers spectateurs qui se déplacent en voiture entre les postes d’observation.
Il n’y a pas d’enjeu, pas de compétitivité : faire galoper et sauter son cheval à travers tout semble être le plaisir recherché.
On peut dés lors, parler de sport ou plutôt du rituel d’un groupe social, nostalgie d’un passé révolu qui permettrait à une certaine classe sociale de parcourir ses terres sans limite, en oubliant que le paysage est envahi aujourd’hui par l’urbanisation, les routes, les clôtures.
Qu’est ce qui les motive ? Se retrouver en harmonie avec son cheval dans la nature ou affirmer son appartenance sociale au travers d’un rituel.