La culture Hip Hop a débarqué en France au début des années 80 porteuse de messages de paix, d’unité et de respect. L’idée du Hip Hop est d’investir l’énergie des jeunes des quartiers défavorisées qui s’exprime négativement par la violence vers des modes d ‘expression artistique, dont la danse qui permet aux jeune dit potentiellement à « problèmes » de canaliser leur énergie de manière positive à travers la danse. Dès 83, le Hip Hop est présent dans la ville de Roubaix. En 87 naît officiellement la compagnie  « dans la rue la danse ».

Cette association a enclenché une dynamique de la danse urbaine dans la région du Nord – Pas-de-Calais. Elle a acquis une portée régionale qui a pour but de promouvoir de jeunes talents en organisant des cours et des tremplins de danse. Son activité génère des emplois de chorégraphes et de danseurs. 

Voici la troupe au de « dans la rue la danse » pendant les moments que j’ai pu partager parmi eux cette année. 

J’ai compris que la danse, comme la photographie pour moi, est leur échappatoire dans lequel la joie de l’action supplante la souffrance et la violence de leur milieu et de leur histoire qui continue de les marquer au quotidien.

C’est comme si la maîtrise des corps pour atteindre la beauté du geste rejoignait la perception de l’oeil à la recherche de l’image. 

Ici… dans l’intuition de l’instant… on y pense… on n’y pense plus… on se perd en soi… loin en soi. Le moment où le coeur de la raison se laisse surprendre par la raison du coeur… et le mouvement ne laisse pas le coeur et la tête s’emmêler, il les joint en harmonie l’un avec l’autre. 

Au-delà de la recherche de l’échappatoire naît la passion